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Notre Parti : L'Identité sinon rien .... Grrrrr

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Message par Invité Mer 2 Sep - 18:17

Pour que vive la France
Les propositions : la France à nouveau
Chapitre 2 : L'IDENTITE SINON RIEN
 
L'identité française constitue un inestimable trésor. Un trésor dont nous jouissons chaque jour sans le savoir car c'est dans ses richesses que nous avons puisé pour devenir ce que nous sommes. De cette source magique chacun peut mesurer les effets bénéfiques, mais pour autant personne ne peut en donner une définition précise. Sans doute est-elle d'abord le produit d'une mystérieuse alchimie dont le secret remonte à la nuit des temps. Savant mélange de réalités, religieuse, linguistique, culturelle et ethnique, elle a pris corps au fil des siècles dans le creuset de l'histoire et du sang, pour devenir le souffle d'un destin enraciné dans une terre et sublimé dans une nation.
À la fois dépositaires et instruments de notre identité nationale, nous, Français du début du XXIe siècle, avons de ce bien très cher un impérieux besoin pour forger notre devenir. Car l'identité est aux nations ce que la personnalité est aux hommes, c'est-à-dire un impératif vital. Si demain la France reniait son identité, elle cesserait d'être elle-même et donc d'exister. Elle n'a d'avenir, nous le savons, que dans la continuité de son histoire et la fidélité à son être.
 
Non au mondialisme
 
Aujourd'hui, cette conscience quasi charnelle de la réalité nationale semble s'estomper dans l'esprit de nos compatriotes. C'est pourquoi le MNR veut la rappeler avec force car la menace de voir demain la France perdre son identité nationale n'est plus illusoire. Certains en effet prétendent que notre patrie doit s'ouvrir toujours davantage et échanger toujours plus. Ils vont vantant les vertus du mélange pour les cultures, les nations, les peuples et les religions, considérant que les Français devraient communier dans une culture unique et mondiale, et que notre pays pourrait fort bien s'accommoder de la présence massive d'une population africaine et maghrébine ainsi que de la prolifération des minarets dans nos villes et nos campagnes.
Plus grave encore, loin de se contenter de tenir ces propos absurdes, les doctrinaires du mondialisme s'emploient maintenant à détruire systématiquement les fondements mêmes de notre identité nationale. Ils ouvrent à tout va les frontières aux hommes, aux cultures et aux produits étrangers, privilégient systématiquement l'échange, le mélange et le métissage, combattent les nations et leurs particularismes qu'ils jugent néfastes et dépassés et diabolisent ceux qui leur restent attachés. Il s'agit là d'une véritable entreprise de destruction de notre identité que nous voulons combattre avec force.
 
L'impératif d'identité
 
Car jamais le MNR ne pourra accepter de voir disparaître la France, cette France éternelle que nous ont léguée nos ancêtres et que nous aimons comme une famille. D'autant que cette terrifiante perspective conduirait à la mort pure et simple de notre peuple et de notre nation. Comment en effet ne pas s'alarmer de l'état de guerre civile larvée qui s'instaure dans les banlieues de nos grandes villes? Comment ne pas comprendre que les innombrables conflits qui éclatent dans le monde partout où coexistent sur un même sol des communautés radicalement différentes préfigurent peut-être la situation à venir dans notre pays? Tchétchénie, Darfour, Palestine, Liban, Timor, Kosovo, autant de noms qui devraient résonner à nos oreilles comme des coups de gong lourds de menace. La submersion de la France par des populations venues d'autres civilisations et la montée en puissance de l'islam dans notre pays, en nous faisant perdre notre identité, nous seraient fatales.
D'ailleurs, un homme qui ne sait plus qui il est et dont la personnalité s'est fragmentée en plusieurs facettes antagonistes est un malade profond qui ne peut plus affronter la vie. "Nous cherchons l'identité comme le soleil, écrit Robert Ardrey, nous craignons l'anonymat comme nous craignons l'obscurité." Comment alors imaginer que la France serait capable de puiser en elle-même les forces nécessaires pour faire face aux dangers à venir si elle a laissé échapper son patrimoine, si elle a perdu la conscience de ce qu'elle est et si elle se trouve divisée contre elle-même?
Aussi nous apparaît-il essentiel de satisfaire à l'impératif d'identité. Pour ce faire, il faut refouler la vague de l'immigration et empêcher la destruction de notre culture par un mondialisme qui met aujourd'hui en péril la pérennité de notre nation. C'est tout l'objet de la politique que préconise en ce domaine le Mouvement national républicain.
 
Le courage de dire non
 
Indispensable pour assurer la survie de notre peuple et de notre nation, la solution au problème de l'immigration, nous le savons, n'est pas simple à mettre en œuvre. Car le sujet déchaîne les passions, suscite des polémiques enflammées et pousse à des sentiments violents comme la haine ou le désespoir. L'émotion en ce domaine est d'ailleurs normale puisque cette question touche à deux réalités charnelles particulièrement sensibles.
D'une part, elle concerne directement la vie des hommes. Non seulement leurs conditions d'existence, mais aussi leur devenir et leur essence. D'autre part, elle affecte la substance même de la communauté que nous formons en tant que Français, cette entité dont nous avons plus ou moins conscience mais dont chacun sent bien au fond de lui-même qu'elle représente une nécessité aussi vitale que le langage ou l'amour.
Il faut pourtant avoir le courage d'affronter ce problème. Car aujourd'hui, tout Français conscient et responsable se rend compte qu'il y a péril en la demeure et qu'en matière d'immigration, il faut maintenant avoir le courage de dire non. Car la marée migratoire d'une ampleur sans précédent qui est en train de déferler sur notre pays confère désormais au problème une dimension et une gravité exceptionnelles.
 
Contre la marée migratoire
 
Chaque année, c'est environ quatre cent mille personnes nouvelles d'origine étrangère qui, d'après l'OCDE, pénètrent sur notre territoire : plus d'un million tous les trois ans! Une véritable invasion silencieuse et pour l'instant apparemment pacifique, mais qui pourrait bien nous submerger par son importance.
Les conséquences en sont d'ailleurs déjà effrayantes. Ainsi la présence massive d'étrangers augmente considérablement les frais généraux de la nation. Certains en estiment le coût annuel à soixante milliards d'euros, environ ce que rapporte l'impôt sur le revenu, une somme colossale à la charge des Français.
Autre effet non moins préoccupant : l'aggravation accrue de la délinquance et de la criminalité que suscite cet énorme afflux de population. Aujourd'hui, plus d'un tiers des détenus dans les prisons françaises sont des immigrés étrangers sans compter les binationaux. Quant aux personnes interpellées pour trafic de drogue, 60 p. cent d'entre elles sont étrangères. Et que dire des banlieues des grandes villes, où les jeunes habitants immigrés, refusant d'y voir appliquer la loi, vont jusqu'à rejeter la présence des forces de l'ordre? Que penser de ces cités où les incidents se multiplient, chaque fois plus graves, provoquant dans beaucoup de nos quartiers des explosions de violence voire de véritables émeutes comme en 2005 ?
L'école non plus n'est pas épargnée où le nombre des immigrés atteint trop souvent un seuil au-delà duquel la bonne instruction des jeunes Français, et même leur sécurité, se trouvent compromises. Enfin, le chômage, s'il connaît encore dans notre pays des taux considérables, c'est aussi parce que les étrangers en France tiennent des emplois que nos compatriotes sans travail pourraient occuper.
 
Contre la capitulation politicienne
 
Une situation aussi alarmante devrait tirer les dirigeants de la classe politique de leur léthargie et les obliger à prendre leurs responsabilités. Il n'en est rien, hélas. Plutôt que de songer à l'intérêt et à la sauvegarde de la nation dont ils ont la charge, ils se contentent de reprendre à leur compte les slogans faciles que leur soufflent les lobbies "antiracistes". Pis, par leurs actions, ils facilitent, encouragent et organisent l'invasion et la colonisation de notre pays.
N'est-ce pas l'Assemblée nationale qui adopte une proposition de loi pour le droit de vote des immigrés? N'est-ce pas l'UMP qui entreprend d'institutionnaliser l'islam dans notre pays avec la création du Conseil français du culte musulman (CFCM)? N'est-ce pas l'ensemble de la classe politique qui, malgré ses belles paroles, accepte la poursuite des négociations pour l'entrée de la Turquie dans l'Europe, ouvrant ainsi la voie à des dizaines de millions de nouveaux immigrés musulmans?
En réalité, le système politique ne défend plus les intérêts de la France. Il est devenu le parti de l'étranger et se préoccupe davantage des droits des immigrés que de ceux des français, comme le montre cette idée récurrente de discrimination positive. Désormais soumis à l'idéologie mondialiste, il contribue à la destruction de notre pays en organisant la submersion migratoire. Si donc nos compatriotes refusent cette perspective funeste, s'ils veulent préserver notre pays de l'invasion immigrée, alors il n'est pas d'autre voie que celle proposée par le MNR.
 
Une volonté pour contrer l'immigration
 
Encore faut-il adapter la politique à suivre à la menace que nous subissons. Or, le danger ne cesse de grandir tant le réservoir de l'immigration est immense. Les peuples du Maghreb, de l'Afrique noire et de l'Asie connaissent en effet une formidable explosion démographique. Leur faible niveau de vie, quand ce ne sont pas la misère, la famine ou la guerre, les pousse à émigrer massivement vers l'Europe. Et, pour couronner le tout, le réveil de l'islam militant et conquérant, aggravé du désir de revanche sur l'Occident qui anime de nombreuses élites du tiers monde, créent dans ces pays les conditions psychologiques et politiques propres à favoriser une migration sans précédent. C'est dire si, pour résister à cette invasion, il faut une volonté autrement plus ferme que celle dont la classe politique est capable. Une volonté que seul le Mouvement national républicain peut exprimer au nom du peuple français. Une volonté pour contrer enfin l'immigration et concevoir à cette fin une politique nouvelle humaine mais ferme et efficace.
 
L'expulsion des clandestins
 
Dans cet esprit, la première question à résoudre est celle des clandestins. Car là se trouve la source la plus profonde de tous les dérèglements de notre société. Le traitement du problème des clandestins constitue en effet le plus grand scandale de la société française. Voilà des personnes qui bafouent nos lois, défient les autorités et obtiennent en retour des logements, des allocations, des places pour leurs enfants dans nos écoles et des soins médicaux. Pis, l'école et la cantine sont gratuites et, dans la plupart des cas, les logements aussi. Quant aux soins, ils sont pris en charge à cent pour cent. Et lorsqu'ils sont squatters à Paris, ils obtiennent d'être relogés dans la capitale où le prix de l'immobilier est inaccessible à de nombreux Français.
La situation est désormais si absurde que des procédures spécifiques sont prévues dans les administrations et notamment dans les hôpitaux pour traiter les clandestins. C'est à peine si l'État ne délivre pas des certificats de clandestinité et ne fournit pas des papiers de sans-papiers ! Alors les Français ne comprennent pas : ces gens résident de manière illégale sur notre sol, ils sont officiellement voués à l'expulsion, mais on les aide plus que les citoyens ordinaires. Un peu comme si les contrevenants au code de la route recevaient des bons d'essence gratuits et les fraudeurs du fisc des crédits d'impôt !
Sur cette question sensible, le changement doit donc être total. Chacun reconnaît qu'il est légitime d'appliquer la loi et d'expulser les clandestins. Il convient donc de prendre acte de ce consensus et de donner à l'État les moyens de le mettre en œuvre de façon effective. Il faut supprimer toute aide directe ou indirecte aux illégaux. Rendre aux préfets le rôle principal dans les décisions d'expulsion ! Empêcher les recours judiciaires de paralyser le système ! Exiger des administrations qui se trouvent en contact avec un clandestin qu'elles fassent procéder à son interpellation ! Quant aux personnes ou aux organismes aidant les clandestins à se soustraire aux autorités, ils doivent être poursuivis pénalement.
Il faut en effet procéder sans faiblesse à l'expulsion systématique et immédiate de tous les clandestins pour éviter que ne se créent des situations de fait qui conduisent ensuite à des drames humains. Si un clandestin est expulsé quelque temps après son arrivée, cela ne pose pas de problème. Si on l'expulse dix ans après son installation, alors qu'il a fondé une famille, cela devient humainement difficile. C'est en réalité le laxisme des politiciens qui crée des situations inextricables et le manque de fermeté qui est une source d'inhumanité et d'injustice.
 
Stopper l'immigration subie
 
Plus globalement, il est temps maintenant de stopper toute nouvelle immigration. Pour résoudre en effet les problèmes que ce processus a engendrés dans notre pays, il faut éviter qu'il continue de s'agggraver. Il n'est plus possible de continuer à accueillir des centaines de milliers d'immigrés chaque année sans se préoccuper des conséquences qui en résultent pour notre société. On ne peut plus ignorer l'aggravation du chômage et de l'insécurité que provoque leur présence sur notre sol. Il faut maintenant prendre conscience des coûts que représentent ces populations et, surtout, reconnaître l'échec de l'intégration, la montée du communautarisme et la régression de nos principes humanistes et républicains. On ne peut plus faire comme si les émeutes de novembre 2005 n'avaient jamais eu lieu.
Certains posent la question d'une immigration choisie qui devrait se substituer à l'immigration subie que nous connaissons actuellement. Pourquoi pas ? Il peut exister en effet une immigration utile. Le savant russe de renom qui vient apporter son talent à un laboratoire de recherche français en est un exemple. Et, au-delà de ce cas exceptionnel, il est des immigrés qui ont su s'assimiler, vivre comme les Français, respecter nos lois, travailler, payer leurs impôts et se fondre dans notre communauté. Beaucoup, il est vrai, sont d'origine européenne, mais certains viennent du Maroc ou de Tunisie par exemple. Mais pour que ceux-ci puissent s'assimiler et s'intégrer à notre peuple, il faut que l'immigration subie soit interrompue. Or, aujourd'hui, elle représente l'essentiel des flux migratoires dont les sources principales sont la procédure d'asile et celle du regroupement familial.
 
Le regroupement familial au pays
 
Le MNR veut donc interrompre le regroupement familial ou plutôt en modifier totalement le principe. Actuellement, un travailleur immigré installé légalement en France peut, sous certaines conditions, faire venir sa famille dans notre pays. Une latitude qui montre à quel point les gouvernements successifs ont accepté le principe de l'immigration de peuplement. Pour ce qui le concerne, le MNR, très attaché aux valeurs familiales, maintiendra le regroupement familial, mais en inversera le sens. Ceux des immigrés qui désirent ne pas se séparer de leur famille seront invités à la rejoindre là où elle réside. Le regroupement familial en France ainsi arrêté sera remplacé par le regroupement familial dans le pays d'origine.
 
Le vrai droit d'asile
 
Pour ce qui est du droit d'asile, nous entendons distinguer les personnes qui sont effectivement persécutées à cause de leur engagement politique en faveur de la liberté de la multitude de ceux qui connaissent la pauvreté. La France, un premier ministre socialiste l'a lui-même déclaré, ne peut accueillir toute la misère du monde. Aussi le Mouvement national républicain veut-il que la France ne reçoive que les seuls véritables réfugiés politiques dans la limite de quotas ne dépassant pas quelques milliers de personnes par an. Les autres ne seront pas acceptés, mais la diplomatie française s'emploiera à leur trouver un accueil auprès des nations amies de la France, en Afrique, dans le Maghreb ou au Moyen-Orient.
 
La carte de séjour d'un an
 
Pour ce qui est des étrangers en situation régulière déjà présents en France, ils devraient être jugés en fonction de leur capacité à s'assimiler. Pourquoi en effet renouveler la carte de séjour de ceux qui ne s'intègrent pas, qui ne travaillent pas et qui posent problème ? Il faut donc réduire considérablement la durée de validité de cette carte afin d'éviter que certains ne s'installent dans des situations fausses. Le MNR entend à cette fin remplacer le titre de séjour de dix ans automatiquement renouvelable par une carte autorisant les étrangers à séjourner en France deux ans seulement et non tacitement reconductible. Dès lors, nous cesserons de renouveler les cartes de ceux qui refusent de jouer le jeu de la France. Ceux qui bafouent nos lois, qui rejettent notre civilisation ou qui vivent en parasite seront ainsi amenés à rentrer dans leur pays d'origine. Ce retour s'effectuera sans drame car il interviendra spontanément, à l'initiative des intéressés, avant l'expiration de leur permis de séjour. Quant à ceux qui resteraient sur notre sol au-delà de la date de validité de ce dernier, ils se placeraient eux-mêmes en situation de clandestins et seraient donc traités comme tels.
 
Réformer le code de la nationalité
 
Enfin, la voie pour devenir français devrait, dans le même esprit, être limitée à ceux qui apportent la preuve de leur assimilation. Il conviendrait de revoir en conséquence le code de la nationalité. Ce dernier revêt en effet une importance capitale car, en déterminant qui est citoyen et qui ne l'est pas, il définit juridiquement le peuple français. C'est lui qui précise en quelque sorte la délimitation légale de notre communauté nationale. Or, cette frontière juridique s'est effondrée, puisque deviennent automatiquement français dès l'âge de seize ans tous les étrangers qui, nés sur le sol national, y ont résidé au moins cinq ans. À ceux-là s'ajoutent toutes les personnes qui bénéficient des procédures d'acquisition automatique et de naturalisation existant parallèlement. Aussi ce sont chaque année quelque cent mille étrangers qui acquièrent notre nationalité.
Autant dire qu'un très grand nombre d'entre eux ne sont français ni par le cœur ni par l'esprit. Ce ne sont que des nationaux de papier, qui "prennent leur carte" comme ils le disent eux-mêmes, ce qui signifie qu'ils reçoivent leur citoyenneté comme on obtient une super-carte de Sécurité sociale.
 
Filiation ou naturalisation
 
Aussi le MNR veut-il simplifier et clarifier le code de la nationalité pour en revenir au seul droit commun, c'est-à-dire celui de la filiation : est français tout enfant né de père ou de mère français. Toutes les autres procédures, notamment celles liées au droit du sol, seront supprimées, à l'exception de la naturalisation. Dans ce cadre, la nationalité française pourra être accordée à un étranger sous quatre conditions impératives. Que l'intéressé en ait expressément fait la demande. Qu'il mérite la faveur qu'il sollicite, ce qui implique qu'il n'ait pas de casier judiciaire. Qu'en outre il démontre sa volonté et sa capacité de s'assimiler à la population française. Enfin, qu'il soit accepté par la communauté nationale : comme dans un mariage, la naturalisation exige un consentement réciproque.
Être français est un honneur, et seuls les étrangers qui éprouvent un réel amour pour notre pays et s'en montrent dignes doivent pouvoir être admis au sein de notre peuple. Dans le même esprit, nous voulons que les nouveaux naturalisés prêtent un serment solennel de fidélité à la nation française, fidélité qui exclut notamment les mécanismes de double nationalité comme ceux qui permettent actuellement aux Français beurs de voter aux élections algériennes. Une telle réforme est du reste compatible avec les principes humanistes de notre pays, puisque le droit de la nationalité a toujours été d'abord celui de la filiation, comme c'est d'ailleurs le cas dans de nombreux pays tels la Suisse ou Israël.
 
La préférence française
 
Pour rendre toute leur valeur à la nationalité française et à l'appartenance à la civilisation européenne, le MNR veut instaurer la préférence nationale et européenne et pour cela en inscrire explicitement le principe dans la constitution. Les emplois, de même que les logements HLM, seront réservés en priorité aux nationaux et aux Européens. Quant aux allocations familiales, aux aides sociales et au RMI, ils seront versés aux seuls Français et ressortissants de l'Union européenne.
Cette mesure constitue un principe fondateur de la défense de notre identité. Comment en effet imaginer que la communauté nationale puisse avoir la moindre réalité si n'importe quel étranger venant sur le sol national jouit exactement des mêmes avantages que ceux qui y ont leurs racines et leur avenir, et dont le sort est lié à sa survie?
Une civilisation est aussi un ensemble de groupes hiérarchisés et différenciés tels que les familles, les entreprises, les associations ou les collectivités locales par exemple. Or, un groupe n'existe que s'il offre à ses membres des droits et des devoirs par ailleurs refusés à ceux qui n'en font pas partie. Dès lors, contester la préférence nationale c'est refuser à la France le droit de s'ériger en une communauté, ce qu'elle est pourtant depuis au moins mille cinq cents ans.
 
Priorité aux nationaux
 
Plus grave, rejeter la préférence nationale c'est condamner le patriotisme. La notion de préférence est en effet directement liée à celle d'amour. Si l'on aime sa femme, c'est qu'on la préfère aux autres. Or, le patriotisme, qui est l'amour de son pays, consiste donc à le préférer aux autres nations. La préférence nationale s'affirme ainsi comme la manifestation concrète du patriotisme et vouloir la diaboliser revient donc à considérer le patriotisme comme une forme de racisme. Ce qui est pour nous tout à fait scandaleux. Voilà pourquoi la priorité aux nationaux constitue la pierre angulaire de notre combat identitaire contre le mondialisme.
Pour les champions de la défense de ce que nous sommes, elle est une notion naturelle et bénéfique. Pour les tenants du cosmopolitisme, elle représente une forme d'exclusion et de racisme qui serait d'ailleurs anticonstitutionnelle. Or, rien n'est plus faux puisque la préférence nationale a existé pendant des décennies pour le droit de vote ou pour l'accès aux emplois de la fonction publique.
 
Une politique humaine et légitime
 
Par ailleurs, à ceux qui estimeraient que ces mesures sont opposées aux usages de notre pays, nous répondons que cette politique s'inscrit au contraire dans la tradition juridique de la France. Elle consiste en effet à mettre en application des lois existantes, comme celles concernant l'expulsion des clandestins, à abroger des décrets relativement récents, comme ceux concernant le regroupement familial, ou à rétablir une législation ancienne. C'est le cas de la préférence nationale qui s'imposait il y a quelques années encore en matière d'emploi du fait de la loi socialiste Salengro de 1932, loi qui n'a été abrogée qu'en 1981. Les dispositions préconisées par le Mouvement national républicain conduisent donc à retrouver des configurations juridiques qui ont déjà été en vigueur sous la République. Quelle meilleure garantie du sérieux et de la modération des solutions proposées en matière d'immigration par le MNR?
Ajoutons que cette politique se trouve par ailleurs légitimée par le principe de réciprocité, car elle ne fait bien souvent que reprendre les dispositions en vigueur dans les pays étrangers à l'encontre des Français pour les appliquer à leurs ressortissants résidant en France. Pourquoi par exemple faudrait-il donner aux Algériens chez nous des droits que les Français n'ont pas chez eux? Et pourquoi faudrait-il encourager l'islam en Europe alors que le christianisme ne l'est pas en terre d'islam?
Précisons enfin que cette politique ne concerne que les ressortissants des pays du tiers monde. En effet, ceux de nos voisins d'Europe qui viennent actuellement s'installer sur notre territoire, outre qu'ils ne sont pas nombreux, se trouvent très proches de notre peuple tant par leurs origines que par leur culture ou leur religion. Ces personnes ne posent donc aucun des problèmes que nous connaissons avec les immigrés extra-européens appartenant à d'autres civilisations. Aussi considérons-nous que les citoyens des pays européens ne doivent pas être concernés par la politique d'immigration du MNR et que celle-ci doit donc porter exclusivement sur les ressortissants des pays du tiers monde.
 
Les pauvres du tiers monde aidés chez eux
 
C'est d'ailleurs pourquoi ces mesures doivent s'accompagner d'un programme d'aide et de coopération très généreux à l'égard des pays en voie de développement. La France ne peut se désintéresser de la misère qui règne ailleurs sur la planète et la renaissance nationale voulue par le MNR ne s'épanouira pas de façon égoïste et frileuse, coupée du monde et sourde à ses malheurs.
En clair, le Mouvement national républicain veut que la France aide les pauvres du tiers monde, mais il veut qu'elle le fasse sur leur sol et non chez elle. Cette politique est d'ailleurs conforme à l'idéal d'enracinement qui doit prévaloir pour nos compatriotes mais aussi pour les autres peuples. Car l'immigration, en déracinant les hommes, les expose à toutes sortes de drames et de souffrances. Aussi, plutôt que de transférer les pauvres du tiers monde en Europe, préférons-nous les aider à améliorer leurs conditions de vie chez eux et mettre en œuvre, parallèlement à notre politique de l'immigration, un vaste programme d'aide et de coopération.
 
Pour une nouvelle politique de coopération
 
Dans cet esprit, nous souhaitons que les relations entre la France et notamment les pays d'Afrique se développent sur des bases de réciprocité. Réciprocité, car, si la France peut apporter un soutien considérable à ces pays sur les plans économique, technique et financier, ceux-ci sont à même, à l'inverse, d'aider très efficacement notre nation à stopper l'immigration et à organiser le retour chez eux de leurs ressortissants.
Le MNR entend donc développer la coopération de la France avec les pays d'Afrique en proportion du concours qu'ils lui apporteront. Ainsi pourront être lancés là-bas des programmes ambitieux permettant de valoriser sur place la main-d'œuvre formée en France et de retour chez elle. Menés à bien par des ouvriers, des techniciens et des cadres maîtrisant les méthodes françaises, des projets solides verront le jour et aboutiront, alors que d'innombrables opérations d'aide périclitent actuellement faute de travailleurs adaptés. Cette politique de coopération nouvelle répondra par ailleurs à une aspiration légitime des pays concernés à voir leurs ressortissants instruits en France revenir chez eux pour participer au développement de leur propre patrie.
 
Refuser l'islamisation du pays
 
Ainsi la politique du MNR permettra-t-elle, dans le respect des valeurs humanistes de notre pays, d'apporter une réponse durable au problème dramatique de l'immigration. Sans mettre en cause le moins du monde les droits des personnes ni leur dignité, elle assurera la sauvegarde de notre nation et de son identité.
Elle mettra notamment un terme au processus d'islamisation de notre pays qui prend aujourd'hui une dimension inquiétante. Port du tchador dans les écoles, construction de mosquées dans les villes, tabous alimentaires dans les cantines, reconnaissance de la polygamie dans le droit social, autant de phénomènes qui révèlent l'emprise croissante de l'islam sur la société française. Or, s'il n'est pas question pour nous de mettre en cause le droit de chacun à honorer son dieu et à pratiquer sa religion, nous ne voulons pas laisser l'islam s'implanter en France.
Les religions sont en effet porteuses de civilisation et celle que véhicule la religion musulmane est incompatible avec la nôtre. Elle l'est d'abord parce qu'elle méconnaît le principe de laïcité qui fonde l'organisation de l'État français. Elle l'est surtout parce que l'identité française repose, que l'on soit croyant ou non, sur un substrat chrétien. Notre pays a été marqué par mille cinq cents ans de christianisme et son islamisation provoquerait une rupture totale avec l'essence même de notre civilisation. La défense de notre identité exige donc que l'islam ne s'installe pas dans notre pays.
De la même manière, elle implique que notre nation soit préservée des influences excessives de la culture américaine, laquelle constitue aujourd'hui le principal vecteur du déracinement mondialiste.
 
S'opposer à la colonisation culturelle US
 
Comment en effet interpréter autrement la formidable pression exercée sur les sociétés européennes pour leur faire adopter les goûts et les idées propres aux États-Unis? Dans tous les domaines, ce sont en effet les modèles américains qui sont imposés à notre société et qui font la mode. Pour la musique, c'est Madonna ou les rappeurs d'outre-Atlantique qui donnent le ton ; à la télévision, ce sont les feuilletons des grands networks, comme les Experts ou 24 Heures, qui font référence. S'agissant du cinéma, ce sont les superproductions hollywoodiennes qui dominent et, pour les loisirs, c'est Disneyland qui l'emporte.
Le style du basketteur noir américain fait fureur dans les banlieues. Et, partout, on chausse des Nike, on porte des casquettes, on mâche du chewing-gum, on boit du Coca-Cola et on mange des hamburgers. Peu à peu, sans s'en apercevoir, la France se met à ressembler aux États-Unis avec ses entrées de villes couvertes de parkings, de shopping-centers, de drive-in et de fast-food. Quant à ses enfants, que l'on appelle maintenant Kevin ou Dylan, comme les vedettes des séries télévisées, ils imitent les juniors américains sans les avoir jamais rencontrés.
 
Non au cosmopolitisme américain
 
Sans doute s'agit-il là de phénomènes somme toute superficiels mais, derrière ces symboles, c'est progressivement le modèle de la société cosmopolite américaine qui s'impose à nous. Après les bons et les méchants des films de cow-boys, la violence et les bons sentiments des séries B s'emparent maintenant de notre pays et avec eux tous les poncifs américains : le moralisme et le laxisme, la révolution sexuelle et le politiquement correct, la compétitivité à outrance et le juridisme forcené, le développement de la drogue et la frénésie anti-tabac, le féminisme et la discrimination positive, l'obsession antiraciste et le culte des minorités, l'argent roi et le mondialisme.
Pris dans une formidable bourrasque qui déracine et normalise, les Français encore lucides assistent, stupéfaits, à cette mise à mort de leur culture et voient avec effroi se creuser derrière eux un terrible fossé qui pourrait bien les couper de leur passé, de leurs racines et de leur identité. Où sont passés les héros, les génies, les mythes qui peuplaient notre imaginaire, se demandent-ils? En vain recherchent-ils les successeurs des grands créateurs qui enchantaient leur esprit et leurs sens. Et, résignés, ils contemplent avec morosité ce qui leur apparaît comme un crépuscule, semblant ignorer que cette évolution, loin d'être inéluctable, est avant tout la conséquence d'une formidable offensive commerciale engagée contre la France et l'Europe par les États-Unis.
 
Non à la culture commerciale
 
Les mécanismes de cette guerre identitaire et de cette colonisation culturelle sont d'ailleurs très simples. Forts de leur puissance économique et financière, les Américains inondent le marché européen de sous-produits culturels à bas prix. Pour eux, la culture est en effet un produit commercial comme les autres, auquel il faut donc appliquer les mêmes recettes qu'aux biens de consommation ordinaire : définition du produit selon les méthodes du marketing, standardisation des biens qui doivent être conçus pour le très grand nombre, économies d'échelle par des productions de masse, consommation forcée grâce à des campagnes publicitaires s'apparentant à la propagande, extension des marchés par la mondialisation.
Dès lors, tout s'enchaîne : les films, les disques, les modes vestimentaires et alimentaires et même les mythes seront lancés comme des produits domestiques. On vendra Leonardo Di Caprio, ou Starwar comme des lessives ou des aspirateurs. Face à cette machine implacable qui broie nos cultures et nos identités, nous voulons que la France et l'Europe cessent de collaborer complaisamment et s'engagent sur le terrain culturel en lançant une véritable contre-offensive.
 
Pour le protectionnisme culturel
 
Dans ce but, le Mouvement national républicain propose d'abord d'instaurer un minimum de protection à nos frontières. Si en effet les productions culturelles ne sont pas des biens commerciaux ordinaires, n'est-il pas légitime de leur appliquer d'autres règles que celles du libre-échangisme mondial et ne faut-il pas adopter un dispositif de protection du marché intérieur destiné à préserver notre culture et notre identité? C'est ce que l'on appelle déjà l'exception culturelle que nous sommes disposés à mettre en œuvre avec ampleur.
Le MNR entend ainsi élever de façon pragmatique des obstacles à l'importation des produits culturels américains et établir ici des droits de douane, là des taxes, ailleurs des contingentements ou tout autre moyen limitatif. Pareille politique, qui certes pourrait être appliquée à l'échelle nationale, serait d'ailleurs beaucoup plus efficace et parfaitement viable organisée à l'échelle de l'Europe.
 
Pour l'offensive culturelle
 
Selon le MNR, cette conception défensive de notre identité nationale et européenne devra cependant se doubler d'une stratégie offensive. Pourquoi la France et plus encore l'Europe des nations ne s'approprieraient-elles pas les méthodes américaines pour lancer dans le monde des produits culturels qui cette fois véhiculeraient leur identité et leurs valeurs?
Nous voulons à cette fin organiser par exemple la coopération européenne dans le domaine de la production télévisuelle, cinématographique ou musicale pour pouvoir, à terme, rivaliser avec les États-Unis et faire prévaloir les cultures européennes. Là encore, il est capital que la France et les pays européens prennent conscience de la réalité de la guerre culturelle qui leur est faite et relèvent ce défi non seulement pour résister, mais aussi pour prendre l'initiative, pour lancer l'offensive et, en définitive, pour l'emporter. Cet impératif culturel est essentiel pour rétablir notre identité.
Pour autant, ces actions ne sauraient suffire à assurer dans la durée la pérennité de ce que nous sommes en tant que peuple et nation. S'agissant de la culture, on ne peut pas en effet mettre sur le même plan ce qui ressortit au génie créateur d'un peuple et ce qui relève du divertissement des masses, ce qui est porteur d'avenir car fondé sur des valeurs immémoriales et ce qui est fugitif car dépendant uniquement d'une mode et de son exploitation commerciale.
 
Non au nivellement esthétique
 
Aussi, parallèlement au combat contre la colonisation culturelle américaine, le MNR entend-il favoriser la création culturelle nationale. Pour cela, nous voulons d'abord lutter contre un relativisme esthétique de mauvais aloi qui conduit à considérer que tout vaut tout et qui place côte à côte Aristote et Nagui, Berlioz et la mélopée papoue, allant jusqu'à ériger les cités sensibles en lieux "d'émergence des cultures urbaines" et à assimiler les graffiti à une forme d'art. Notre civilisation nous enseigne au contraire que l'art est le domaine de la discrimination entre le beau et le laid et qu'il est des artistes, des maîtres et des penseurs plus féconds et plus talentueux que d'autres. Aussi faut-il agir pour rétablir dans l'esprit public cette nécessaire hiérarchie des valeurs esthétiques.
 
Pour les règles de l'art
 
À cette fin, le MNR propose de réintroduire à grande échelle l'enseignement de l'art et l'initiation aux techniques artistiques dans les établissements scolaires. Nous voulons que l'école concoure de nouveau à la formation artistique des jeunes Français et développe leur sensibilité esthétique et leurs capacités à juger du beau et du laid.
En développant ainsi la culture artistique des générations nouvelles et en réintroduisant parmi un large public un sens esthétique enraciné dans une véritable formation, notre pays créera les conditions d'un renouveau de la création artistique nationale. Celle-ci se trouvera en effet stimulée par l'ampleur des publics intéressés, mais aussi par l'effort qui sera accompli pour développer parallèlement les études artistiques de haut niveau. Études qui devront renouer avec la maîtrise des techniques classiques, des règles de l'art ainsi qu'avec le goût du travail et de l'excellence.
 
Liberté pour la culture
 
Par ailleurs, le MNR entend rompre avec les méthodes d'un État mécène qui, en contrôlant soixante pour cent du marché des œuvres d'art contemporaines, étouffe la création et transforme les artistes en assistés. Placés sur les listes des officiels du régime, les peintres, les sculpteurs, les compositeurs, les hommes de théâtre ou de cinéma se voient, pour beaucoup, soumis au mécanisme des subventions et des acquisitions publiques géré par une caste doctrinaire qui favorise généralement le conformisme soixante-huitard et récompense souvent la médiocrité. "Nous subissons depuis près d'un demi-siècle, le terrorisme d'une intelligentsia [...] qui a mis au cœur de son credo la subversion, la provocation et le dérisoire pour tenter d'écraser les valeurs fondées sur la beauté" affirme Georges Mathieu.
L'action culturelle de l'État doit donc, selon nous, briser ce carcan et être réorientée pour garantir la liberté de création. Ainsi les collectivités publiques doivent-elles cesser d'acheter des œuvres ou de subventionner des artistes selon les critères d'une petite coterie idéologique proche du pouvoir. Le soutien à apporter au monde de l'art doit renouer avec les principes de la saine émulation devant le public par le biais des expositions, des concours et des prix.
 
Pour un art populaire
 
Ainsi libéré, nous voulons que l'art retrouve le contact avec le peuple qu'il a aujourd'hui très largement perdu. Car cette coupure entre la création artistique et la grande masse de la population est le signe d'une inquiétante régression culturelle et artistique. Or, l'art doit contribuer à élever la nation sur l'échelle de la civilisation. Tout comme le peuple est nécessaire à l'accomplissement des grandes œuvres artistiques. N'oublions pas qu'à chaque époque, les plus grands chefs-d'œuvre ont généralement su toucher des publics variés, comme les pièces de Molière appréciées aussi bien à la cour que par le peuple. De plus, ce retour à un art plus populaire permettra aux créateurs de ne plus dépendre exclusivement d'un petit cénacle politico-artistique et de retrouver la seule vraie consécration pour un artiste : l'adhésion enthousiaste d'un large public. Nous voulons donc que l'État encourage cette osmose entre le peuple et le monde artistique en favorisant financièrement et fiscalement toutes les initiatives allant dans ce sens.
Ainsi encouragée par le retour aux conditions exigeantes de la création, la renaissance culturelle de notre pays pourra venir conforter son identité. Car, en rompant avec un art abscons et élitiste, tel que pratiqué dans les arcanes des ministères, et en tournant le dos à la sous-culture déracinée importée d'outre-Atlantique, la création artistique pourra, tout en conservant ses capacités novatrices, s'inscrire plus naturellement dans l'esprit de notre peuple et s'enraciner plus directement dans ses valeurs et ses traditions. Ainsi la politique culturelle du MNR contribuera-t-elle à conforter notre identité de peuple et de nation.
Encore faut-il que le vecteur de notre culture que constitue la langue française soit de son côté vigoureusement défendu et promu.
 
Promouvoir la langue française
 
Aujourd'hui, et c'est une conséquence supplémentaire du mondialisme, le français connaît en effet un déclin inquiétant. Julien Green le notait déjà dans son Journal : "La France d'aujourd'hui a choisi l'inculture. Elle ne veut plus rien savoir […] Elle oublie sa langue, pourtant une des plus belles qu'on ait parlée sur terre." Celle-ci s'efface en effet au profit de l'anglais, que ce soit pour la diplomatie, le commerce, la technique ou la recherche scientifique. Et ce déclin, très avancé pour ce qui est des relations internationales, se développe maintenant à l'intérieur même de notre pays. Dans la vie quotidienne, les mots anglo-saxons viennent truffer notre vocabulaire alors que l'illettrisme et l'analphabétisme gagnent sans cesse de nouvelles couches de la population. Aussi le français est-il maintenant pris entre deux feux : d'un côté il est grignoté par les anglicismes à la mode, de l'autre il est dénaturé par le sabir des banlieues. Pour enrayer ce processus délétère qui pourrait à terme compromettre la survie même de notre culture, nous considérons qu'il est essentiel d'engager une véritable action de reconquête linguistique.
Pour cela, le MNR est partisan de créer un organisme doté de pouvoirs et de moyens étendus chargé non seulement de veiller à la qualité de la langue dans toutes ses expressions publiques, que ce soit dans les médias, les administrations ou les entreprises par exemple, mais aussi de mener des stratégies de communication en direction du grand public pour lancer, au besoin par des effets de mode, des locutions nouvelles susceptibles de s'opposer à l'usage des formules étrangères. Partout où il en aura la possibilité, cet organisme interviendra par ailleurs pour proscrire l'emploi d'expressions ou de mots non français et pour imposer que les locutions d'origine étrangère soient traduites ou francisées, notamment dans tous les secteurs utilisant des technologies nouvelles. Enfin, cet organisme sera chargé de la promotion du français à l'étranger, tant par le développement de son enseignement que par la promotion des publications dans notre langue.
 
Affirmer l'identité européenne
 
Ainsi confortée par la défense de la langue française, la politique culturelle du MNR jouera-t-elle un rôle important dans la défense et la promotion de notre personnalité collective. Pour autant, cette politique identitaire ne devra pas se limiter au seul échelon national. Nous voulons en effet renforcer l'identité française par l'implication de notre nation dans la civilisation européenne, ainsi que par la valorisation des réalités provinciales qui font la richesse de notre pays.
Pour le MNR, en effet, la France ne doit pas ignorer son identité européenne. Au contraire, notre nation n'est pleinement elle-même que par son appartenance à cette grande communauté de civilisation qu'est l'Europe. C'est d'ailleurs tellement vrai que, si la France perdait cette caractéristique, si demain par exemple elle n'était plus peuplée principalement que de populations africaines ou si sa religion devenait majoritairement islamique, elle cesserait aussitôt d'être elle-même. La France n'est française que pour autant qu'elle demeure européenne. Elle s'affirme même comme un concentré d'Europe. "On est européen dans la mesure où l'on est français par excellence", écrivait Roger Martin du Gard. Encore faut-il que l'Europe s'organise pour défendre son identité propre et que les institutions politiques dont elle se dote visent à conserver et à défendre cette spécificité. Telle est la raison pour laquelle nous nous opposons à la construction bruxelloise qui voudrait faire entrer la Turquie dans l'Union et fonctionne comme un instrument de la mondialisation, broyant les peuples et leurs libertés.
La politique identitaire du MNR passe donc par l'affirmation d'une nouvelle Europe susceptible d'assurer la défense des vieilles patries du continent.
 
Fortifier les réalités provinciales
 
De même, nous sommes partisans de renforcer et de vivifier les identités provinciales qui appartiennent depuis toujours au patrimoine de notre peuple. À cette fin, le Mouvement national républicain engagera une réforme de l'organisation territoriale de notre pays afin de redonner une existence tangible à ces entités géographiques, historiques et humaines qui sont aux origines de notre nation. Il s'agit de permettre à chaque Français de se retrouver dans des communautés charnelles et enracinées afin de pouvoir de nouveau être conscient et fier de ses racines. Cette entreprise de réenracinement territorial ira de pair avec la valorisation des langues régionales. Elle visera également à la sauvegarde et à la promotion de l'ensemble de notre patrimoine dont les provinces devront acquérir pour l'essentiel la maîtrise. C'est encore dans ce cadre que devra se développer une politique culturelle, décentralisée et enracinée, s'attachant à mettre en valeur l'histoire, les traditions et les coutumes de nos pays.
Le MNR veut ainsi rompre avec un jacobinisme qui a mutilé beaucoup de ce qui fait pourtant notre diversité nationale et donc la richesse de la France. Et, s'il n'est pas question de remettre en cause l'unité et l'indivisibilité de notre nation ainsi que le caractère universel de la langue française, nous voulons néanmoins redonner toute leur place aux communautés locales et provinciales, considérant qu'on peut tout à la fois s'affirmer fier d'être alsacien, français et européen. Ainsi, le MNR, qui rejette l'idée chère aux mondialistes d'Europe des régions, est-il favorable à la France des provinces dans une Europe des nations.
 
En finir avec la repentance
 
Pour conforter notre identité, il faur enfin mettre un terme à la repentance, à la pénitence, à la culpabilisation qu'on veut imposer à tout bout de champ aux Français. En laissant entendre que le peuple français aurait commis les pires horreurs, qu'il serait coupable de tout et de n'importe quoi, on met en péril notre communauté nationale, en même temps que l'on commet une grave injustice à l'encontre de nos ancêtres. Car il est faux de dire que la colonisation aurait été épouvantable, que nous serions responsables de l'esclavage, que les croisades auraient été une abomination alors que, dans le même temps, on nous explique que les autres peuples, en tout cas les peuples non européens, seraient extraordinaires, qu'ils auraient une histoire sans tache, éclatante et pure. Cette attitude propre aux responsables du système politique et médiatique qui contribue à saper le moral de la nation est insupportable et doit être combattue. Le MNR considère qu'il est donc temps de tourner la page des repentances et de retrouver le sens de la fierté, de reprendre conscience de ce que nous appartenons à une très grande nation, la plus ancienne du continent, l'une des plus anciennes du monde. Une nation qui a joué un rôle majeur dans la création de cette formidable civilisation qu'est la civilisation européenne. Au lieu de célébrer sans cesse les heures sombres de notre histoire, il est temps maintenant de commémorer les hauts faits et les pages illustres de notre passé.
 
Une grande politique identitaire
 
Ainsi, en maîtrisant l'immigration, en refusant l'islamisation de notre pays et sa colonisation culturelle par les États-Unis, en favorisant la renaissance de notre culture nationale, en renforçant nos communautés d'enracinement et en rejetant la culpabilisation, le Mouvement national républicain mènera-t-il une politique identitaire ambitieuse au service de notre peuple. Ce faisant, il permettra à la France de se développer dans la fidélité à son être et de se forger un avenir digne de son passé.
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